Copying examples from the Italian Renaissance, Karl von Effiner, the director of the Royal Court Gardens, created the gardens and fountains at Linderhof Palace in Bavaria, Germany.
La fontaine de Trevi à Rome ? ... Do people send pieces in water and make a wish ?
Ô fontaine Bellerie, Belle fontaine chérie De nos Nymphes, quand ton eau Les cache au creux de ta source Fuyantes le Satyreau, Qui les pourchasse à la course Jusqu'au bord de ton ruisseau.
Tu es la Nymphe éternelle De ma terre paternelle : Pour ce, en ce pré verdelet Vois ton Poète qui t'orne D'un petit chevreau de lait, A qui l'une et l'autre corne Sortent du front nouvelet.
L'Été, je dors ou repose Sur ton herbe, où je compose, Caché sous tes saules verts, Je ne sais quoi, qui ta gloire Enverra par l'Univers, Commandant à la Mémoire Que tu vives par mes vers.
L'ardeur de la Canicule Ton vert rivage ne brûle, Tellement qu'en toutes parts Ton ombre est épaisse et drue Aux pasteurs venants des parcs, Aux bœufs las de la charrue, Et au bestial épars.
Ô ! tu seras sans cesse Des fontaines la princesse, Moi célébrant le conduit Du rocher percé, qui darde, Avec un enroué bruit, L'eau de ta source jazarde Qui trépidante se suit.
La fontaine de Trevi à Rome ? ...
ReplyDeleteDo people send pieces in water and make a wish ?
Ô fontaine Bellerie,
Belle fontaine chérie
De nos Nymphes, quand ton eau
Les cache au creux de ta source
Fuyantes le Satyreau,
Qui les pourchasse à la course
Jusqu'au bord de ton ruisseau.
Tu es la Nymphe éternelle
De ma terre paternelle :
Pour ce, en ce pré verdelet
Vois ton Poète qui t'orne
D'un petit chevreau de lait,
A qui l'une et l'autre corne
Sortent du front nouvelet.
L'Été, je dors ou repose
Sur ton herbe, où je compose,
Caché sous tes saules verts,
Je ne sais quoi, qui ta gloire
Enverra par l'Univers,
Commandant à la Mémoire
Que tu vives par mes vers.
L'ardeur de la Canicule
Ton vert rivage ne brûle,
Tellement qu'en toutes parts
Ton ombre est épaisse et drue
Aux pasteurs venants des parcs,
Aux bœufs las de la charrue,
Et au bestial épars.
Ô ! tu seras sans cesse
Des fontaines la princesse,
Moi célébrant le conduit
Du rocher percé, qui darde,
Avec un enroué bruit,
L'eau de ta source jazarde
Qui trépidante se suit.
Pierre de Ronsard.